jeudi 21 avril 2011

Références



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SEGUIN, Monique et al. (2004). Guide d’organisation des services en orthopédagogie au préscolaire et au primaire, Commission scolaire Marie-Victorin, document Word, 19 pages

Conclusion

Pour conclure, nous avons constaté que plusieurs personnes jouent un rôle dans la vie de l’enfant HDAA. Tous travaillent afin d’améliorer le développement de celui-ci et afin de faciliter son passage à l’école. Certains agiront surtout afin de développer les habiletés de l’élève telles que physiques, sociales, cognitives, langagières, etc. D’autres auront à donner des stratégies autant à l’élève, à l’enseignant et aux parents, afin que celui-ci progresse le mieux possible. Puis, certains joueront le rôle de motivateur et de support qui permettra à l’enseignant de sentir un soutien constant dans sa pratique. Évidemment, celui-ci a un grand rôle à jouer, mais il ne doit pas hésiter à demande de l’aide. Même s’il peut être difficile de le faire, la direction est là pour l’appuyer et évaluer ses besoins ainsi que ceux de l’élève.

            Finalement, grâce à la réalisation de ce guide, nous avons pu vaincre notre crainte qui était d’avoir peur d’être délaissées lorsque nous serions dans un contexte d’inclusion. Nous cherchions donc à combler ce sentiment de solitude. En somme, nous avons réalisé que plusieurs sont là pour nous appuyer et intervenir auprès de l’enfant. Donc, nous ne sommes pas seules à faire à face à l’inclusion scolaire et à agir auprès de l’élève HDAA. Évidemment, il y a certaines procédures à suivre pour obtenir l’aide de  spécialistes, mais désormais, nous saurons où allez voir. Ainsi, nous sommes en mesure de mieux définir nos besoins et ceux de l’élève et de savoir à qui demander de l’aide selon les différents cas que nous aurons à côtoyer.

Rôle des parents

Pour réussir l’inclusion, il est primordial pour l’enseignant d’établir un lien de confiance avec les parents, car ceux-ci sont des partenaires dans ce processus : « Ce partenariat entre le milieu scolaire et familial a des effets bénéfiques clairement identifiables sur les élèves, à savoir l’amélioration de leurs performances, une baisse du taux d’absentéisme et des attitudes positives à l’égard de l’école. »[1] (Deslandes, Bastien et Lemieux, 2004) De plus, l’engagement parental influence grandement le rendement scolaire, l’adaptation et la poursuite des études des élèves (Rousseau, Dionne, Vézina et Drouin, 2009). Voici donc quelques exemples de la participation des parents à la vie scolaire.
Ø  Ils participent à la prise de décision lors de comités d’école, de conseils d’établissement et de rapports d’évaluation.
Ø  Ils assurent l’aide et la supervision des devoirs et des leçons. Ils doivent travailler avec l’enfant le soir.
Ø  La mère est souvent la représentante de la famille lors des rencontres avec le milieu scolaire en ce qui concerne les besoins de l’enfant.
Ø  Le père, lui, encourage davantage l’autonomie chez son enfant.
Ø  Le père fait davantage la discipline.
Ø  Le père s’investit dans des activités physiques et y entraîne l’enfant.
Ø  Ils doivent expliquer clairement les besoins et les attentes de leur enfant.
Ø  Ils doivent établir un partenariat avec les enseignants pour travailler à la réalisation des objectifs ciblés.
Ø  Ils peuvent demander des mesures de soutien pour leur enfant et pour les enseignants également.
Ø  Ils doivent être ouverts et échanger avec les divers partenaires.
Ø  Ils peuvent appliquer l’apprentissage de leur enfant à la maison et avec les activités dans la communauté.
Ø  Ils sont des partenaires à part entière dans le processus : le partenariat fait appel à des notions de coopération, d'engagement et de responsabilité.

Ø  Ils ont leur expertise propre et ils sont évaluateurs du projet de vie, de formation de leur enfant. Ils ont également une connaissance non négligeable de l'enfant qui permet un éclairage différent.

Ø  Les parents peuvent être coordinateurs et négociateurs au sein de l'équipe éducative.

Ø  Ils sont au centre des demandes de sensibilisation auprès des autres parents et peuvent parfois y répondre eux-mêmes.

Ø  Les parents sont observateurs et décideurs. Notons que le pouvoir décisionnel passe progressivement des parents à l'enfant. Cependant, cette décision doit faire lien dans l'équipe éducative et constituer un consensus décisionnel.

D’autre part, des chercheurs se sont intéressés à l’impact du père engagé dans l’éducation de son enfant, mais d’une manière autre que leur conjointe. Ils ont découvert que les enfants en provenance de familles où le père est impliqué interagissent de manière moins conflictuelle et utilisent davantage de comportements prosociaux que les enfants des autres types de famille. (Besnard, Joly, Verlaan, Capuano, 2009) Donc, il est primordial d’encourager la complémentarité parentale, car cela influence les attitudes de leur enfant.            


[1] Rousseau, N. (dir.), (2010). La pédagogie de l’inclusion scolaire : Pistes d’action pour apprendre tous ensemble. (2e Éd.), Québec : PUQ.

Rôle des pairs

Lorsque nous parlons du rôle des pairs, nous parlons du rôle qu’ont les autres élèves de la classe dans l’inclusion scolaire. Ils sont ceux avec qui l’élève ayant des besoins particuliers évoluera tout au long de l’année scolaire et ceux avec qui cet élève sera amené à socialiser. On ne peut donc pas négliger l’importance de leur présence. Ainsi, Nadia Rousseau et Luc Prud’homme, deux enseignants de l’Université du Québec à Trois-Rivières, ont écrit : « Les pairs constituent une aide précieuse par le soutien qu’ils peuvent apporter, les rôles qu’ils jouent et l’exemple qu’ils donnent. Qui plus est, ils développent leurs compétences relationnelles et morales à travers cette aventure, et ce, sans compromettre les apprentissages scolaires.  »[1] Alors,  en plus d’apporter beaucoup à l’élève inclus, ils développent eux-mêmes des compétences particulières et de belles valeurs. Voici donc différentes tâches qu’ont les pairs en classe inclusive :
Ø  Ils sont des modèles comportementaux. Ils aident ainsi dans la gestion des comportements.

Ø  Ils aident l’élève ayant  des besoins particuliers à différents niveaux, soit dans les travaux scolaires et dans son habileté à entrer en communication avec les autres.

Ø  Ils aident l’enseignante au niveau de la préparation du matériel destiné aux élèves ayant des besoins particuliers, comme par exemple, la numérisation de textes ou encore l’enregistrement audio de certaines activités.

Ø   Ils encouragent l’élève à faire des efforts et par le fait même, le motive à travailler et à socialiser.

Ø  Ils sont des guides pour l’élève.

Ø  Ils aident l’enfant dans ses différents déplacements, particulièrement si ce dernier a un handicap physique. Ils peuvent ainsi aider en transportant le matériel scolaire, en poussant le fauteuil roulant de l’enfant, en supprimant les obstacles qui sont sur le passage de cet élève, etc.

Ø  Ils peuvent défendre l’élève si celui-ci subit de la discrimination.

Ø  Ils font participer socialement l’élève dans la classe.

Évidemment, nous avons pu constater que les pairs jouent un rôle capital dans l’inclusion scolaire. Ils peuvent aider à différents niveaux l’élève ayant des besoins particuliers et ils sont des modèles pour ce dernier. L’enseignant ne doit pas négliger leur importance et il ne doit pas craindre de les utiliser, car ils coopèrent habituellement très bien. Les pairs sont donc une aide précieuse pour l’enseignant.




[1] ROUSSEAU, Nadia (2010) La pédagogie de l'inclusion scolaire : pistes d'action pour apprendre tous ensemble, Québec, Presses de l'Université du Québec, p.21

Rôle des membres de l'équipe-école

Comme le terme l’indique, travailler au sein d’une école, c’est faire partie de l’équipe-école. Le mot équipe prend tout son sens dans un contexte d’inclusion scolaire. En effet,  une équipe est un groupe d’individu qui partage un but commun et qui travaille dans le même sens, afin d’atteindre ce but. Alors, en inclusion, l’ensemble du personnel doit mettre du sien afin de favoriser le développement de l’élève HDAA et l’ensemble des élèves de l’école. Cet élève doit se faire accepter par son entourage scolaire, que ce soit la secrétaire, le concierge, les autres professeurs, etc. En fait, on demande alors à tous les membres du personnel de faire preuve d’ouverture d’esprit et surtout, de soutien auprès de l’élève et de l’enseignante. La collaboration entre les enseignants est primordiale et elle a un apport bénéfique autant pour les enseignants que sur les élèves, car : « Lorsqu’elle s’établit, un sentiment d’appartenance se développe et les enseignants se sentent plus soutenus. La cohésion qui croît entre eux se reflète progressivement dans leurs interventions qui gagnent en uniformité. L’établissement d’une collaboration offre aussi aux enseignants l’occasion de partager leur expertise et leur méthode de travail (gestion de classe, échange de matériel, etc.). Il devient aussi plus aisé de discuter de situations difficiles et de travailler de concert en adoptant des méthodes de résolution de problème. »[1] Les collègues peuvent être de très bons conseillers et peuvent fournir une autre vision d’une situation. Cela permet donc à l’enseignant de mieux intervenir. En somme, les principaux rôles que doivent tenir les membres de l’équipe-école sont les suivants :

Ø  Ils interviennent et soutiennent les élèves HDAA dans l’école et dans la cour d’école.

Ø  Ils encouragent et motivent ceux-ci dans leur progression.

Ø  Ils collaborent et aident l’enseignant pour trouver des solutions concernant l’inclusion.

            Finalement, le soutien de l’ensemble de l’équipe-école est essentiel. Il a été mentionné que : « Le manque d’encouragement ou de soutien par les collègues représente un obstacle souvent évoqué par les enseignants qui accueillent dans leur classe un enfant avec des difficultés ».[2] Alors, lorsque l’école adopte une approche inclusive, il est de mise que tous l’adoptent. D’ailleurs, la collaboration et la coopération sont des compétences essentielles à avoir en tant qu’enseignant. Donc, si les enseignants sentent qu’ils en ont beaucoup sur les épaules, ils doivent se rappeler qu’il y a toujours des collègues sur qui ils peuvent compter et qui sont prêts à les écouter, ainsi qu’à leur venir en aide.





[1] LACROIX, Marie-Ève et POTVIN, Pierre (2009) De l’intégration à l’inclusion scolaire des élèves en difficulté d’adaptation et d’apprentissage, [En ligne], http://rire.ctreq.qc.ca/de-l%E2%80%99integration-a-l%E2%80%99inclusion-scolaire-des-eleves-en-difficulte-d%E2%80%99adaptation-et-d%E2%80%99apprentissage-version-integrale/ (page consultée le 12 avril 2011)
[2] ROUSSEAU, Nadia (2010) La pédagogie de l'inclusion scolaire : pistes d'action pour apprendre tous ensemble, Québec, Presses de l'Université du Québec, p.65

Rôle des intervenants de l'équipe de réadaptation


            Bien que nous n’y pensions pas toujours, les différents intervenants de l’équipe de réadaptation peuvent être d’un très grand support dans une approche inclusive et les enseignants ne devraient pas hésiter à leur demander conseil. Ces partenaires sont entre autres le neuropsychologue, l’ergothérapeute, l’orthophoniste et le physiothérapeute. En fait, ce n’est souvent pas que les enseignants n’y pensent pas, mais plutôt que l’accès à ces services peut s’avérer difficile, mais non impossible. En fait, il est essentiel d’y faire appel, puisqu’ils favorisent le développement de l’élève HDAA. En effet, comme le soutien Nadia Rousseau : « les différents spécialistes de la santé, faisant partie de l’équipe de réadaptation, travaillent avec le parent, l’enfant et l’enseignant afin de déterminer et de travailler les objectifs fixés par des plans d’interventions. Il est alors nécessaire, pour les intervenants de réadaptation et l’école, de travailler en complémentarité et en continuité. Cette démarche correspond à l’approche interdisciplinaire. Les intervenants de la réadaptation sont des modélisateurs, la communication se fait souvent par transfert d’expertise.»[1]Ainsi, nous vous présentons les tâches que peuvent accomplir ces différents intervenants dans un contexte d’enseignement inclusif:

Le neuropsychologue :
Ø  Celui-ci évalue l’enfant afin de ressortir les forces et les faiblesses psychologiques et comportementales lorsqu’il y a un dysfonctionnement neurologique. Cette évaluation permet de mieux intervenir et de répondre aux besoins de l’élève par la suite.


Le physiothérapeute :

Ø  Il travaille avec l’élève afin de développer sa mobilité articulaire, sa force musculaire, sa coordination, son équilibre et son autonomie

Ø  Il conseille l’enseignant afin de trouver des moyens pour aider l’élève en classe quant à ses mouvements et déplacements.

L’orthophoniste :

Ø  Il évalue et pose un diagnostic sur l’élève au niveau des troubles de la parole, du langage, de la voix et du retard de langage.

Ø  Il intervient auprès de l’élève en tentant d’améliorer son habileté à parler. Cela peut se faire hors de la classe durant une période.

Ø  Il conseille l’enseignante quant aux activités à faire avec l’élève et lui fait part de la progression de l’élève.

Ø  Il rencontre les parents afin de leur faire un suivi de leur enfant et de les outiller. Ainsi, ils sauront comment intervenir efficacement avec leur enfant.


L’ergothérapeute :

Ø  Celui-ci agit directement auprès de l’élève et de l’enseignant. Il y a une collaboration constante afin de répondre d’abord aux besoins de l’élève, mais aussi à ceux de l’enseignant pour que les activités en classe se déroulent bien.

Ø  Il adapte l’environnement physique de l’élève afin de faciliter ses déplacements et l’exécution de tâches précises en classe.

Ø  Il propose des moyens compensatoires à l’élève, comme des techniques pour découper, écrire, etc.

Ø  Il accommode certains éléments en classe visant à améliorer la concentration et l’attention de l’élève.

Ø  Il partage à l’enseignant les données recueillies quant à l’évaluation de l’élève, ce qui permet à l’enseignant de connaître spécifiquement les faiblesses de celui-ci et de savoir comment intervenir pour répondre à ses besoins.

Ø  Il procède par approche globale auprès de l’élève, en tentant de travailler les habiletés physiques, sensorielles, cognitives, affectives et sociales. L'approche est toujours centrée sur le client, donc une même activité pour encourager un enfant à s'impliquer et à participer dans un milieu scolaire n'est pas nécessairement la même pour tous les enfants présentant un handicap. L'important est de garder une vision holistique (vision globale de l'individu) afin de vraiment combler toutes les sphères de cette activité et en gardant en tête les capacités maximales du sujet en question.

Ø  Il trouve des moyens pour motiver l’enfant via des activités (occupations) significatives aux yeux de celui-ci.

Ø  Il participe aux décisions d’équipe afin d’adapter la formation scolaire de l'enfant pour que celui-ci puisse l'accomplir avec succès, malgré une incapacité. Il l'adaptera selon les besoins de l'enfant en question.
Exemple :

Si un enfant est en chaise roulante, mais qu'il ne présente aucun handicap cognitif, l'ergothérapeute ira plutôt agir sur l'environnement, en modifiant son pupitre, par exemple en en l'abaissant, afin qu'il puisse être autonome malgré la différence qu'il présente comparativement aux autres élèves. Le but premier est de conserver une autonomie optimale, soit en modifiant l'environnement si physiquement nous ne pouvons rien changer sur la personne, soit en changeant physiquement les capacités de celle-ci, si possible, afin de ne pas avoir à adapter l'environnement ou encore en modifiant l'occupation qu'il effectue afin qu'il l'effectue autrement. D'un autre côté, si cet enfant est cognitivement moins présent, souvent l’ergothérapeute trouvera des activités dans lesquelles il se sentira important et valorisé.
           
            Comme nous pouvons le constater, les intervenants de la réadaptation peuvent avoir un grand apport dans un contexte inclusif et certains peuvent avoir plusieurs rôles à jouer. Par exemple, l’ergothérapeute peut intervenir de différentes façons, dont certaines que nous méconnaissions. En fait, il n’y a pas que l’enseignant qui doit répondre aux besoins des élèves, car parfois, cela va au-delà de sa formation. Des aspects plus spécifiques comme la santé physique et mentale peuvent être affectés et l’enseignant n’a pas tous les outils pour intervenir avec pleine efficacité auprès des élèves HDAA. Il ne doit donc pas tout prendre sur ses épaules et se sentir délaissé avec les contraintes de ces élèves. Ces spécialistes de la santé sont là pour lui et ont, eux aussi, la réussite, le développement et le bien-être de ces enfants à cœur.


[1] ROUSSEAU, Nadia (2010) La pédagogie de l'inclusion scolaire : pistes d'action pour apprendre tous ensemble, Québec, Presses de l'Université du Québec, p.66

Rôle du technicien en éducation spécialisée

Les techniciens en éducation spécialisée sont de plus en plus utilisés dans nos école, afin d’accompagner les élèves handicapés ou ayant des trouble d’adaptation ou d’apprentissage. Leur rôle est très important et ainsi, nous pouvons lire sur le site web Avenir en Santé : « Les techniciennes et techniciens en éducation spécialisée travaillent auprès de personnes éprouvant des difficultés d'adaptation, comme les handicapés physiques ou mentaux, les délinquants et les toxicomanes, afin de permettre leur intégration sociale ou de faciliter leur réadaptation. Ils doivent, entre autres, observer les attitudes et comportements de ces personnes, participer à l'évaluation de leurs besoins, élaborer un plan d'intervention favorisant leur adaptation, animer des activités individuelles ou de groupe et faire des évaluations périodiques permettant un suivi de ces personnes. Les techniciennes et techniciens en éducation spécialisée s'efforcent de créer un climat de confiance qui leur permettra de fournir l'aide nécessaire à la personne en difficulté et de faciliter son intégration sociale. »[1] En pédagogie inclusive, le rôle du technicien en éducation spécialisée demeure le même et il peut être d’un grand soutient pour l’enseignant par l’exécution de ses diverses tâches que vous retrouvez ci-dessous.
Ø   Il peut s’occuper d’adapter le matériel à l’enfant.

Ø  Il accompagne l’élève en offrant une présence constante.  Il doit ainsi créer une relation de confiance avec ce dernier.

Ø  Il aide à  transmettre ainsi qu’à respecter les règles et les valeurs.

Ø  Il observe les comportements et les attitudes de l’élève afin de lui venir en aide.

Ø  Il participe à l’évaluation des besoins de l’élève.

Ø  Il amène l’élève à développer des compétences communicationnelles et sociales.

Ø  Il aide ce dernier à se contrôler.

Ø  Il amène l’élève à avoir une capacité de réflexion, lui permettant de comprendre la portée de ses paroles et de ses gestes sur les autres.

Ø  Il est à l’écoute de l’élève.

Ø  Il aide à la gestion de classe, donc il supporte l’enseignant en classe.
Ø  Lors de comportements inacceptables, il aide à déterminer la cause de l’incident et des comportements de l’élève.
Ø  Lors de situation problématique entre l’enseignant et l’enfant, le technicien en éducation spécialisée assume un rôle de médiateur entre ceux-ci.

Ø  Il outille l’élève afin qu’il  puisse s’intégrer socialement.

Ø  Il aide à favoriser chez les élèves des habiletés sociales, communicationnelles ou intersubjectives.

Ø  Il participe à l’élaboration du plan d’intervention.

Finalement, il est primordial que le technicien en éducation spécialisée travaille en partenariat avec l’enseignant, car leurs comportements et leurs interventions doivent aller dans le même sens afin d’aider l’élève au maximum. Comme il a été clairement démontré, le TES est un intervenant majeur dans la pédagogie inclusive. La commission scolaire Marguerite-Bourgeoys en fait d’ailleurs état dans son guide pratique à l’intention des parents d’élèves handicapés ou avec difficultés d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA) en mentionnant ceci : «  Le technicien en éducation spécialisée en milieu scolaire favorise, par un suivi particulier et par une relation aidante, l’intégration scolaire et l’adaptation socioaffective de l’élève dans les conditions les plus favorables au développement de comportements adaptés. Il intervient dans le développement des apprentissages liés au travail scolaire selon les besoins spécifiques de l’élève tel que l’attention, la persévérance dans ses tâches ou la motivation. Il intervient également dans le développement de l’autonomie et des bons comportements sociaux et affectifs de l’élève. »[2] L’enseignant ne peut donc pas se priver de sa précieuse aide.






[1]Avenir en santé. Technicien(ne) en éducation spécialisée. [En ligne], http://www.avenirensante.com/fr/carrieres/technicien_en_education_specialisee (Page consultée le 21 avril 2011)

[2] Commission scolaire Marguerie-Bourgeoys. Guide pratique à l’intention des parents d’élèves handicapés ou en difficulté d’adaptation ou d’apprentissage (EHDAA). [En ligne], http://public.portailadm.csmb.qc.ca/sites/ccsehdaa/Documents%20partages/Guide%20aux%20parents%20d'%C3%A9l%C3%A8ves%20HDAA.pdf (Page consultée le 21 avril 2011)

Rôle du psychoéducateur

Sur le plan social, le rôle du psychoéducateur est primordial et les élèves ayant des besoins spéciaux reconnaissent l’apport d’un tel soutien. En effet, Pavri et Luftig (2000) affirment que ces élèves sont moins populaires que leurs pairs, même s’ils sont dans une classe régulière. De plus, ils soulignent que ces élèves ne sont pas conscients de leur incompétence en ce qui a trait à leurs habiletés sociales. Il est donc important de prévoir un soutien approprié pour les aider. Ces élèves estiment que ce soutien de la part de la personne-ressource facilite les interactions sociales, car elle leur enseigne les comportements socialement acceptables.[1] (Tews et Lupart, 2008).  Voici les différentes actions que fait le psychoéducateur.
Ø  Il assure le lien entre les partenaires de l’inclusion.
Ø  Il agit habituellement comme intervenant pivot.
Ø  Il est souvent en contact direct avec le milieu de la réadaptation.
Ø  Comme il reçoit l’information concernant l’enfant, il doit la vulgariser et la rendre accessible aux intervenants de l’école.
Ø  Il est la personne déléguée par la direction d’école pour l’organisation des plans d’intervention.
Ø  C’est une personne-ressource pour l’ensemble du personnel scolaire.
Ø  Il participe aux actions liées à la prévention des difficultés scolaires, à l’élaboration du projet pédagogique de l’école, à la conception et au suivi des mesures d’aides individuelles ou collectives et d’inclusion auprès des élèves ayant des besoins particuliers.
Ø  Il évalue les difficultés d’adaptation d’un élève ainsi que ses capacités adaptatives, pour ensuite participer à l’élaboration, à la mise en œuvre, ainsi qu’à l’évaluation du plan d’intervention.
Ø  Il identifie des conditions optimales permettant aux élèves à risque de développer leurs forces afin d’actualiser leur plein potentiel.
Ø  Il peut aussi, entre autres, planifier, organiser et animer des activités auprès de groupes d’élèves.
Ø              Il doit dépister, identifier, évaluer, et intervenir de façon curative ou préventive   auprès des élèves ayant des difficultés.

En somme, comme l’indique l’école Émilie Tremblay : « Le psychoéducateur s'occupe des personnes qui s'intègrent mal à leur milieu social, qui ont des difficultés d'adaptation variées : délinquance, troubles de comportement, agressivité, perte d'autonomie, etc. Bien qu'il travaille avec des adultes et des personnes âgées, le psychoéducateur œuvre surtout avec des enfants et des adolescents. Il joue à la fois un rôle d’intervenant auprès des personnes en difficulté et un rôle conseil auprès des autres intervenants ou des organisations de services. Par l'observation et d'autres moyens de mesure, d’évaluation et d’analyse, le psychoéducateur essaie d'abord de comprendre la situation et de situer le niveau des capacités et des limites de la personne en relation avec son entourage. Il établit ensuite un plan d'intervention qu'il va réaliser en intervenant directement auprès de ces personnes par l’organisation d’activités spécifiques ou d’accompagnement du quotidien. Il cherche ainsi à développer une relation significative susceptible de favoriser le développement optimal de l’autonomie des personnes pour la meilleure adaptation possible. »[2]


Voici maintenant des exemples qui peuvent  justifier la demande en psychoéducation :
Ø  agressivité persistante
Ø  utilisation de menaces, intimidation
Ø  provocation sociale
Ø  retrait social
Ø  timidité excessive
Le psychoéducateur peut également agir de deux façons, soit de manière préventive et rééducative. Voici des exemples d’actions que le psychoéducateur peut poser.
Prévention : implantation d’un programme d’acquisition de compétences sociales, animation de groupes sur les messages d’explication, tutorat, etc.
Rééducation : suivis individuels, entraide entre pairs, groupes d’habiletés sociales, rencontres avec les pôles d’influence des élèves (parents, enseignants), etc.[3]

En terminant, nous vous présentons des exemples de projets faits par des psychoéducateurs afin d’aider les élèves ayant des besoins particuliers. Ces exemples seront présentés au colloque 2011 de l’Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec.

Mieux vivre avec un TDAH : ateliers expérientiels de développement pour jeunes adultes raccrocheurs
Anne-Marie Delisle, psychoéducatrice et Caroline Gagné, psychologue, travailleuses autonomes

Lors de cette communication, des ateliers visant à mieux vivre avec un TDAH seront présentés. Ces ateliers expérientiels ont été offerts, au cours de l’année 2010, à des étudiants  « raccrocheurs » du Centre de formation continue des patriotes, à St-Eustache. Les conférencières aborderont l’origine du projet, les besoins des jeunes adultes raccrocheurs, les objectifs et la nature des ateliers de même que le vécu des participants aux ateliers.[4]

L’intégration d’adolescentes hébergées en centre jeunesse dans les classes régulières d’une polyvalente
Ingrid Labonté, psychoéducatrice et Marie Moisan, ps.éd., conseillère pédagogique en adaptation scolaire, CS Beauce-Etchemin

L’objectif principal de cet atelier est de faire connaître le programme d’intégration d’adolescentes hébergées en centre jeunesse, plus précisément en RRC (ressource de réadaptation en communauté), dans les classes régulières d’une polyvalente. Le cadre de référence du programme, bâti selon les 10 composantes de Gendreau et élaboré conjointement par les éducateurs du centre jeunesse et les psychoéducatrices de la commission scolaire, sera présenté. L’historique du programme, les obstacles rencontrés, les moyens pour y pallier et la collaboration entre les partenaires seront aussi abordés.[5]

















[1] ROUSSEAU, N. (dir.), (2010). La pédagogie de l’inclusion scolaire : Pistes d’action pour apprendre tous ensemble. (2e Éd.), Québec : PUQ.
[2] École Émilie Tremblay (2011). Service de psychoéducation. [En ligne], http://www.eet.csfy.ca/fr/Services_sp%C3%A9cialis%C3%A9s_39.html (Page consultée le 18 avril 2011)
[3] LEFRANÇOIS, M.-C. Présentation du rôle de la psychoéducatrice. [En ligne], http://www2.csdm.qc.ca/la_mennais/liens/psycho%C3%A9ducatrie.pdf (Page consultée le 18 avril 2011)

[4] Ordre des psychoéducateurs et psychoéducatrices du Québec. (2011). La pratique psychoéducative : des contributions originales et significatives. [En ligne], http://www.ordrepsed.qc.ca/Psychoeducateur/Nouvelles/~/media/6E8CBC749DD94C9189F7838C62367CD4.ashx (Page consultée le 18 avril 2011)
[5] Ibid.